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Le recul de la production ovine se poursuit

En janvier 2025, les abattages français d'agneaux chutent de 10 % sur un an et de 17,6 % par rapport à la moyenne de 2020-2024.

Au premier mois de l’année 2025, les abattages d’agneaux et d’ovins de réforme reculent de nouveau sur un an. En parallèle, le cours moyen de l’agneau affiche une baisse saisonnière modérée.

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En janvier 2025, les abattages français d’ovins continuent de reculer, avec une chute de 10,6 % en têtes par rapport à l’année précédente et de 18,4 % par rapport à la moyenne de 2020-2024. C’est ce qu’observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’agriculture, dans une note d’Infos rapides diffusée le 28 février 2025.

Dans le détail, les abattages d’agneaux enregistrent un repli de 10 % sur un an et de 17,6 % par rapport à la moyenne quinquennale. Pour les ovins de réforme, la baisse est plus marquée. Les abattages de ces derniers reculent de 17,6 % en glissement annuel et de 24,7 % comparativement à la moyenne de ces cinq dernières années.

Baisse modérée du cours de l’agneau

En janvier 2025, le cours de l’agneau entame sa baisse saisonnière. « Après son record historique de décembre à 10,5 €/kg de carcasse, il s’établit à 10,3 €/kg de carcasse en janvier, en hausse de 17,9 % par rapport à son cours de janvier 2024, et de 34 % par rapport à la moyenne quinquennale de 2020-2024 », rapporte Agreste.

Par ailleurs, le prix des aliments pour ovins poursuit son léger repli en décembre 2024. Il baisse de 0,2 % sur un mois et de 5 % sur un an. Il reste néanmoins supérieur de 4 % à la moyenne de 2019-2023, avec un écart qui se réduit.

Recul des exportations

En décembre 2024, les exportations d’agneaux vivants se replient de 0,9 % sur un an et de 2,5 % par rapport à la moyenne quinquennale. « Destinés à l’Union européenne, 92 % sont vendus en Espagne et 6,5 % en Italie », précise Agreste.

Sur la même période, la consommation de viande ovine poursuit sa tendance baissière. Elle affiche une diminution de 3,2 % entre décembre 2023 et décembre 2024 et de 3,3 % par rapport à la moyenne quinquennale. « Les importations de viande ovine augmentent de 1,8 % sur un an, tandis que les exportations reculent de 2 % sur la même période », indique le ministère.

En cumul de l’année 2024, les importations de viande ovine progressent de 3,3 % par rapport à 2023 tandis que les exportations sont stables et que la consommation se replie de 1,1 %.

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